Primo Levi a alterné entre son métier de chimiste – pendant près de trente ans chez Siva à Settimo Torinese – et l'écriture.
Son incursion dans la science-fiction n'était ni fortuite ni improvisée : lorsqu'il fit ses débuts en 1947 avec Si c'est un homme, il avait déjà dans ses tiroirs un récit fantastique, Les mnémagogues. À partir de ce moment, sa production littéraire dans le genre de la science-fiction ne s'est jamais interrompue, constituant plus de la moitié de son œuvre.
L'une des 15 nouvelles qui composent le recueil Le storie naturali s'intitule Il Versificatore : il s'agit d'une machine à la pointe de la technologie qu'un poète, submergé de petits boulots insignifiants tels que des annonces de mariage, des rimes funèbres et des slogans publicitaires, achète pour réaliser plus rapidement les compositions que ses clients lui demandent.
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