Le féminicide n'est pas un malade, c'est un fils sain du patriarcat. C'est l'un des nôtres, qui a grandi comme nous, qui pense comme nous. Qui, de manière plus ou moins consciente, considère la femme comme un être inférieur. À « protéger » et à enfermer, à rabaisser, à soumettre, voire à battre, violer, tuer.
En Italie, une femme meurt tous les trois jours, la grande majorité aux mains de ceux qui devraient les aimer. On ne compte plus les cas de viol, de coups à domicile, d'agressions ou de harcèlement de rue, de manipulation psychologique, de violence économique, de mansplaining, d'intimidations du type « tais-toi ! » : un mal caché qui fait de la moitié de la population des victimes et de l'autre moitié des bourreaux.
Ce projet est un voyage. Un voyage imaginaire dans l'esprit du bourreau, qui tue de nombreuses façons, pas seulement avec une arme.
De Massimo Carlotto, Andrea Colamedici, Pino Corrias, Edoardo Erba, Maurizio De Giovanni, Marcello Fois, Francesco Pacifico ; avec Alessio Boni et Omar Pedrini.
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